ARTÉMIS & MIA

L e Soleil se levait. Patiemment et doucement, il traversait son chemin préalablement établie par les Dieux. Ses rayons de lumières commençaient d'ores et déjà a tirer le peuple de son sommeil profond bercé par Morphée. Cependant, dans cette foule pullulante, un être continuait malgré tout de s'opposer face à ce réveil trop brusque et violent à son goût. Semblable au célèbre gaulois qui repoussait du mieux possible la menace de l'envahisseur Romain, le "jeune" Artémis - car il s'agissait bien de lui - avait préparer son coup & donc fermer les volets ainsi que barricadé sa chambre la veille. Normal. Ce fût donc à une heure bien tardive que notre bel éphèbe pris la peine de se lever. Le Soleil, quant à lui, avait continuer sa progression habituelle et il se trouvait donc à l'apogée de sa puissance lorsque notre héros pris se leva. Les rayons de lumière qui jaillissaient de cet Être Lumineux vinrent quasiment transpercer la peau du vaillant & valeureux Von Teitelman. Prenant nonchalamment sa douche & allant boire avec fatigue & lassitude son petit-déjeuner, il se souvint alors d'un rendez-vous important qui allait peut-être lui amenée une colocataire, dont il se servirait naturellement pour cuisiner, repasser ainsi que plusieurs autres tâches ménagères que le macho' se refuse d'accomplir. Nul n'en doutait que sa maison était dans un état des plus catastrophiques. Un véritable capharnaüm avec les bruits en moins. Voyant le temps se hâtait et se pressait, Artémis se vêtit donc rapidement des premiers vêtements lui venant sous la main, donc un t-shirt à rayures ainsi qu'un jean à la teinte d'ébène, enfila ses bottes de cuirs noirs qu'il ne prît même pas la peine de lacer puis fila comme le vent.

U ne fois arrivé devant le lieu de rendez-vous, il se mît a scruter avec une certaine hâte et perplexité l'horizon, cherchant qui pourrait bien être la personne avec qu'il pourrait bien vivre un bon moment. L'attente s'allongeait, continuant d'attendre patiemment il observait la vie des autres défilé. Certains se pressaient, d'autres se laissaient, ou d'autres encore ne prenaient même pas la peine d'avancer. Tentant de se répertoriait dans un catégorie, il continuait paisiblement d'attendre, cigarette en main. Soufflant des ronds de fumée bleutées de-ci de-là. Frémissant de plaisir à chaque bouffées de cette douce drogue qu'est le tabac, le fringuant démon se plaisait à fumer ce splendide poison. Les minutes passaient, les heures sautaient, le temps s'avançait & Artémis en était à son deuxième paquet. Tout semblait ne plus exister aux yeux de cet incube totalement épris du charme ensorcelant de la nicotine. Bientôt il s'en lassa. Laissant des mégots éparpillés de-ci, de-là. L'attente devenant trop longue, il se décida d'aller chercher un café ainsi que quelques sucreries pour mieux patienter.

A yant pris place dans un petit bar non loin de l'endroit indiqué, il savourait son doux breuvage aromatisé. L'odeur enivrante de la caféine le stimulait. Tout autant que sa part de tarte aux citrons lui donner envie de sourire. Toujours silencieux, lisant dans son coin avec son café & sa douce tentation sucrée, il s'amusait en relevant les incohérences d'un livre qu'il lui plaisait assez. Bientôt, la foule disparaissait. Le ciel s'assombrissait & le Soleil désertait. Totalement dominé par les nuages d'un couleur grisâtre. Amusé par ce spectacle, le jeune homme laissa ses affaire à sa place & parti se mouiller un peu, la pluie était une des choses qu'il appréciait le mieux. Au bout de quelques minutes, la fine pluie devint bientôt diluvienne, et malgré son endurance au froid, Artémis ne pouvait se permettre de rester ainsi. Il souriait un peu, amusé de se faire battre par la pluie puis pénétra le café en souriant... Tout mouillé.

code by biscotte

ARTÉMIS & MIA

L 'horloge sonnait sept heure quand un silence absolu régnait. Seul le bruit des assiettes qui se lavaient dans l'engin automatisé qu'est le lave-vaisselle résonnait dans la pièce. Bruit par ailleurs coupé par le grésillement du vieux poste-radio qui avait sans aucun doute subi la Guerre de Sécession. Un calme dont il était bénéfique de savoir qu'Artémis en raffolait. Son rendez-vous pouvait bien le faire poireauter encore longtemps & même ne pas venir - car il n'allait sûrement pas se mettre à la recherche de quiconque, l'Arty' - ça lui était égal. Il était tranquillement posé avec une cafetière pleine à ses côtés, deux, trois parts de gâteaux inachevés & son livre dont il se plaisait tant de critiquer. Le temps passait & continuait de filait en douce sans que personne ne s'en aperçoive, bientôt, le ciel s'assombrit au point de laisser entre-voir le coucher du Soleil. Hélios retournait donc chez lui, galopant son fidèle destrier ? Sûrement. Mais là n'était pas toute la préoccupation du jeune homme. Il commençait à se passer de l'action dans ce petit bouiboui miteux en piètre état.

A ussitôt que le ton se mît à monter, Artémis soupira, un air blasé venant décorer son minois d'ange. Effleurant l'idée d'aller interrompre cela du bouts des doigts de son esprit durant quelques secondes, il décida finalement de n'être que spectateur pour cette fois. Empoignant son headphone afin de ne pas entendre les grossières choses qui pourraient se dire, il se contenta de se servir du café, de mettre une symphonie de sa playlist en route & de regarder en sirotant son doux élixir la chamaille. LE jeune homme ne cessait de pouffer dans son coin. Ricanant de l'incompétence de la jeune femme de repousser son assaillant.

« Elle ne fera pas longs feux dans ce monde, elle ! Elle finira sûrement esclave... Huh. ♥ » pensait-il avec amusement.

Continuant d'observer la scène, il prenait soin de relever chacun des détails subtiles de l'intriguer. L'ivrogne venait draguer la jeune fille - qui était parfaitement jolie & tout à fait attirante, normal -, celle-ci avait l'air de s'interrogeait, c'est comme-ci... Pendant l'once d'une seconde... Elle était prête a accepter. Encore plus intrigué par le comportement anormal de cette dernière, le joli incube retira ses écouteurs et se pencha, appuyant ses coudes sur la table en venant poser son menton sur ses mains. Lorsque cette petite niaiserie prit fin, il aperçu alors la jeune femme s'apprêtait à sortir. S'habillant également, il se préparait à suivre cette étrange énergumène qui avait, en ne faisant aucun geste, effrayé l'homme saoul. Aussitôt fut-elle sortie...

A rtémis pris note de l'addition et la régla immédiatement, ne perdant pas la jeune femme du regard, la suivant du mieux possible. Une fois sorti il se mît à la suivre avec discrétion. Chacun de ses pas étaient doux & inaudibles malgré ses bottines de cuir qui avait pour habitude de faire du bruit. C'était une belle femme. Très jolie & plaisante à l'oeil. De longs cheveux noirs, d'un noir profond. Si profond que des corbeaux jalousent sans aucun doute les cheveux de cette jeune demoiselle, quelque part. Un joli visage, fin & plaisant à regarder. À la fois doux & rassurant. Innocent & subtile. Une taille fine & élancée accompagnée de jolies formes voluptueuses & tout à fait bien pour n'importe quel homme. S'approchant discrètement, il fit mine de marcher inconsciemment dans sa direction, venant ensuite lui tapoter l'épaule.

« Excuses-moi, t'as pas du feu...? » demanda-t-il innocemment en mimant une cigarette..

code by biscotte

ARTÉMIS & MIA

A rtémis la regardait avec une certaine... Envie ? Elle lui donnait envie. Envie d'en apprendre plus sur elle, de savoir qui elle était, ce qu'elle faisait ici, où vivait-elle ainsi que d'autres questions lui turlupinaient l'esprit. Étrangement... L'aura qu'elle dégageait le poussait à la suivre. Un sentiment bizarre empoigna la poitrine du jeune homme. Semblable à un serpent venant doucement se faufiler dans sa cage thoracique avant de venir étreindre son cœur, resserrant l'étreinte sur ce dernier jusqu'à ce qu'il implose. Il ne savait plus quoi trop faire, ni que dire tant ce sentiment était fort. Pourtant il ne connaissait ni son nom, ni son prénom ni même ne serait-ce que son âge ou sa race. Une chose était cependant sûre : il ne ressentait pas rien en ce moment. Souriant bêtement il lui prît la main en venant marcher à ses côtés. Il entrelaça leurs doigts en marchant avec amusement, bizarrement heureux d'avoir fait ce geste.

L e vent soufflait fortement autour d''eux. Les arbres se balançaient, se déhanchant au rythme de la douce mélodie céleste du souffle du vent. Ce doux sifflement qui résonnait dans toute la ville. Le ciel grisâtre aux teintes bleutées donnait un air maussade au ciel. Un air triste & mélancolique. Une douce nostalgie s'empara du jeune homme, à la fois heureux & perplexe au souvenir de ses parents. Continuant de tenir fermement la main de la plantureuse demoiselle, il jeta un regard interrogative sur elle, tout sourire malgré tout. Cependant, en son for intérieur, il n'osait pas lui demandait ce qui lui brûlait les lèvres. Enflé d’orgueil jusqu'aux ongles de ses orteils ou encore aux racines de ses cheveux, il ne voulait pas le demander en premier, beaucoup trop fier pour s'y "abaisser" d'après lui-même.

P eu à peu, son orgueil commençait à s'évanouir, ronger par la curiosité. Bientot, il ne pouvait plus s'empêcher d'épier du regard la demoiselle. Cherchant un quelconque indice sur elle. Et il n'y trouva rien - mis à part qu'elle fût fort ravissante ce jour-là. La câlinant du regard dans l'espoir de retirer une parole ou une pensée qui le libérerait de son sceau, il l'observait avec une certaine... Candeur. Fortement fasciné par ce qu'il avait vu, il ne pu s'empêcher de se retenir plus longtemps, doucement il avala ssa salive avant de déglutir, se cambrant alors vers elle.

« Dis-moi... C'est quoi ton petit nom, Lady je fais fuir les gens du regard ? ~ » l'interrogea-t-il avec un sourire malicieux au coin des lèvres..

code by biscotte

ARTÉMIS & MIA

C ertaines choses ont un changement radical sur l'être, l'entourage, l'environnement de le personne atteinte. Certains changements provoquent chez l'Être Vivant des choses inéluctables qui, quoiqu'il advienne, finiront par se produire. Un exemple suffisant est la théorie de l'Évolution de Darwin. De simples petits critères n'ont-ils pas amenés des êtres aquatiques a marcher puis a respirer ? N'est-ce pas une simple petite piqûre d'araignée qui provoqua la mutation du jeune Peter Parker, le transformant en ce héros si connu & aimé de la population ? Ce que j'en crois, c'est que les choses les détails les plus infimes sont sans doute les plus importants. Et le très vénérable Sherlock Holmes approuve grandement cette hypothèse. Ce fût donc ce jour-là, à ce moment précis, que le jeune garçon senti farouchement son cœur s'emballer, non seulement par un sentiment encore inconnu à ses yeux mais surtout qu'une foule d'évènements revenaient à sa mémoire...

M ia Nakamura. Les initiales étant « M. N. ». M & N. Ces deux lettres lui disaient quelque chose. Elles l'appelaient. L'incitant à chercher plus profondément. Creusant dans son Palais Mental. Que le temps était long dans l'esprit de ce vaillant garçon! Pourtant, seulement quelques secondes se découlèrent en temps normal pour qu'il se rende compte de quelque chose. Fouillant chaque parcelles de sa mémoire. Passant en révision chaque moments de sa journée, puis de sa semaine, ensuite de son mois, continuant toujours & encore a épier le moindre détail, il se souvenu brusquement du 'mail reçu pour la colocation. L'e-mail était rédigé au féminin & les initiales de de l'expéditeur était « M. N. ». Que de joie s'empara du jeune homme lorsqu'il eu espoir de mieux pouvoir connaître cette femme qui l'intriguait tant. Cachant sa joie & prenant un air normal & tout à fait détendu, il misait toutes ses chances sur la prochaine question. À vrai dire, ce n'était pas vraiment de la joie, mais plutôt une curiosité comblée. Car malgré ses airs de bon samaritain fainéant qui ne prend pas la peine d'ouvrir correctement les paupières, Artémis se trouve être une véritable fouine. Bien que discret il en reste une fouine. Ce moment-ci fût donc un comble de bonheur pour son orgueil. Soupirant de plaisir, il se cambra en avant, retirant sa main de la sienne pour prendre une cigarette de sa bandoulière.

A ussitôt eut-il allumé sa drogue douce, il en recracha des cercles bleutés aux teintes grisées. Profondément, en son for intérieur, il réfléchissait à un moyen subtil de poser la question qu'il désirait sans trop d'encombres. Petit à petit, celle-ci se formulait dans son esprit. Continuant d'avancer, cette-fois de manière plus morne, son regard se baladait de-ci, de-là. Observant minutieusement le ciel qui, plus le temps allait, moins il s’éclaircissait & se dégager. Une pluie digne de l'Arche de Noé allait sans aucun doute bientôt s'abattre sur la petite ville d'Uruk. Enfin, "petite" est bien une insulte pour cette métropole. Mais ne nous attardons pas sur ça. Observant toujours la décadence du ciel, Artémis se figea sur place. S'arrêtant net.

« Je me nomme Artémis. Artémis Von Teitelman, mais là n'est pas le plus important. Tu allais bien prendre le bus, si je ne m'abuse & tu paru déçue en voyant l'heure... Puis-je donc me permettre de supposer que tu cherches un logement à proximité ? » questionna-t-il toujours le nez pointé vers le ciel & le menton dans la même direction.

code by biscotte