-Si tu me réponds honnêtement, je t'aiderai à retrouver une personne que tu souhaites revoir.

C'était ça, sa proposition ? J'en avais que faire... Je ne voulais personne, je ne tenais à personne. La Solitude m'allait très bien. Aussi ma faim commençait à se faire sentir de plus en plus... Mais je refusais de m'attaquer à la nourriture qu'il m'avait apporté. Je ne voulais pas lui être redevable.

- Oui, si tu me dis ce que tu sais - si tu sais quelque chose, je te ferai un cadeau. Enfin... qui ne me fera pas avoir dépenser mon fric pour rien.

Je n'en voulais pas, de ses présent. Ni de ses faveur. Toute ses choses inutiles, ses liens qui font mal, qui brise des coeur ou des rêve. Je ne voulais que retrouver ma liberté. Loin des autres, seule et heureuse. Sans lien à briser. Sans rien à perdre.

D'une voix dure et froide, je répondis à sa proposition.

-...Je Refuse. Je ne veux voir personne ; Je veux juste retrouver ma liberté et ma Solitude. Aucune richesse, aucun objet ne saurait me contenter ; Bien au contraire. Je veux juste partir loin de vous.

Gaël ne broncha pas tout de suite à sa réponse. Etrange. Une personne qui ne souhaitait rien ? Etait-ce possible ? Ou bien elle jouait juste la comédie, le menant par le bout de nez, pour arriver à ses fins. Enfin, il avait tout son temps. Seulement, ce qui l'énervait, c'était qu'elle ne répondait pas à sa question. Mais maintenant qu'il y pensait, elle aurait très bien pu raconter un mensonge, rien que pour par la suite obtenir ce qu'elle voulait. Il avait déjà pensé au chantage, mais ça ne ferait que déteriorer encore plus leur relation déjà pas très encourageante.
Enfin, au moment, il connaissait désormais ce qu'elle désirait : la liberté. Et ce serait peut-être répugnant, mais il allait falloir utiliser cela en sa faveur. Allant ramasser une sorte de paquet dans un coin du vestibule, il le dénoua lentement, laissant tomber par terre les cordelettes qui attachaient le tissu épais. et délicatement, il dévoila un magnifique sabre Shirasaya, peint de verni noir. Le fourreau et le manche étaient identiques. Ainsi on aurait pu le prendre pour un simple bâton en ivoire noir. Mais une fois hors de son fourreau, on pouvait admirer la lame en acier feuilletée blanche et magnifique, parfaitement équilibrée et élégamment recourbée vers la pointe.
Gaël s'approcha de Kimyou, tenant le fourreau dans sa main gauche, et le katana dans la droite. Il pointa alors la lame vers elle et s'arrêta. Pendant quelques secondes, il la fixa. Et alors, il porta la lame à son bras et s'entailla le dos de la main.

-- Je suis persuadé que tu te dis que ce que je t'inflige est inhumain. Mais vois par toi-même.

Il mit sa main blessée sous les yeux de la jeune fille. de la longue et profonde coupure, un liquide noir comme de l'encre coulait doucement sur la main et jusqu'aux bout des doigts, avant de tomber en gouttes régulières sur le plancher de bois.

-- je ne suis pas humain...

Je restais de marbre, le suivant des yeux. Il pris alors une sorte de bâton... Allait-il me battre avec ? Il se rapprochais, tendis que je reculais de quelques pas. C'est alors que je vis la lame sortir. Comptait-il me menacer ? Comme si ce genre de pratique allait marcher... Je sursautais lorsque je le vis entailler sa main. Etait-il fou ?! Que voulait-il me prouver ?!

- Je suis persuadé que tu te dis que ce que je t'inflige est inhumain. Mais vois par toi-même.

Le sang coula alors. J'étais ébahis devant sa couleur. Elle n'était pas rouge comme j'avais l'habitude de voir, mais noire. Je restais bouche bée un long moment.

- je ne suis pas humain...

C'était donc ça... Il voulait m'intimider ? que sous le coup de la peur, je me soumette et lui révèle se qu'il voulait entendre ? Alors ça non... Cette Question était ma chance de retrouver ma liberté, Et même ma peur ne pouvait m'entraver.

- Ce que vous me faite vivre est totalement Humain, au contraire... Vous n’êtes peut-être pas humain, Mais vous n’êtes pas mieux qu'eux.

Gaël resta de marbre et baissa sa main. Il se retourna, alla ramasser son fourreau et rangea son shirasaya. "Pas mieux qu'eux". Elle parlait des humains comme s'il s'agissait de monstres. Gaël fit volte-face et revint vers Kimyou, sa main était couverte de traces noires.

-- Ne parle pas comme ça. Tu as du sang humain dans les veines. Et puis tu aurais très bien pu être à ma place et moi à la tienne. Simplement, j'ai préféré l'ombre et la patience à la hâte et à la colère. Ce qui n'est pas ton cas.

Gaël se retourna une nouvelle fois pour aller chercher un drap dans une caisse, à l'aide duquel il s'essuya la main. Le reste des traces noires étaient du sang séché. Après quoi il nettoya soigneusement son katana, autant la lame que sa protection, puis le posa délicatement sur la même caisse, sur l'essui replié. Lançant un regard vers Kimyou, il entrouvrit la bouche pour parler mais la referma aussitôt. Il ne ferait toujours que l'énerver et ça ne servirait à rien. Alors, il soupira et s'assit calmement contre le mur.

- Ne parle pas comme ça. Tu as du sang humain dans les veines. Et puis tu aurais très bien pu être à ma place et moi à la tienne. Simplement, j'ai préféré l'ombre et la patience à la hâte et à la colère. Ce qui n'est pas ton cas.

Du sang humain ? je le savais. Mais je n'en restais pas moins un esprit de la nature ; ne vivant quand pour la foret. Je n'étais pas une de ses humaines à vouloir tout et tout le monde à ses pieds. A vouloir dominer son prochain. Ces personnes Égoïstes et Avides...

- Je ne suis pas humaine, dis-je, d'un ton déterminé et sur de moi.

Je serrais les poing. J'en avais assez d’être enchaîné. Je voulais partir, hors de ces murs. Se qui m'attendait dehors, je m'en fichais. Aussi essayais-je de jouer le tout pour le tout.

- Alors ? Ma Liberté contre le Réponse à ta Question.

Gaël eut un nouveau soupir. Elle n'allait pas abandonné. Mais il avait vu juste. Elle mentirait pour être libre.

-- La réponse, tu l'ignores. Ne te paie pas ma tête.

Quand même elle aurait été sincère, il ne l'aurait pas crue. Elle ne lui faisait pas confiance, mais c'était réciproque.
Gaël jeta un coup d'oeil par la fenêtre. Il faisait noir. La pluie avait cessé. Les gouttes qui parsemaient les vitres se rencontraient petit à petit pour en former de plus grosses et dégouliner le long du verre sous le poids de l'eau.
L'eau...
Le jeune homme s'adressa à Kimyou sur un ton plus calme et posé :

-- Demain... J'aimerais t'emmener quelque part. Un endroit qui me tient vraiment à coeur. Ca te permettra de prendre l'air par la même occasion.

- La réponse, tu l'ignores. Ne te paie pas ma tête.

Il ne me croyait donc pas... Ma chance était passé. Plus les minutes passaient, plus j'étais désespéré. Je commençais alors à tirer sur mon collier pour mesurer sa résistance. être traité comme un chien... Je Haïssais ça.

- Demain... J'aimerais t'emmener quelque part. Un endroit qui me tient vraiment à coeur. Ca te permettra de prendre l'air par la même occasion.

Que comptait-il faire de moi ? Me revendre ? me faire travailler dans un autre endroit ? Me tuer histoire de vendre mes organes ? Les scénarios les plus fous traversaient mon esprit. Si il croyait que j'allais le suivre tranquillement, il se trompait !

Ignorant toujours la robe et la nourriture, je m'assis contre la rambarde, la tête appuyé contre cette dernière. Je ne comptais pas dormir, mais me reposer. Il le fallait, si je voulais briser cette chaîne et ce collier cette nuit...

Ou dans le pire des cas, m'enfuir demain.

Je fini par sombrer dans un sommeil semi-profond. Je n'avais pas pus m'en empêcher. Mais au moins, en rêve, je pouvais être libre... Revoir ma Foret, Ma vie d'avant, Ma Liberté... Jusqu'à se que les gazouillis des oiseaux ne me réveillent. L'aube était levé depuis un bon moment déjà. Je me sentais reposé, mais paniqué de ne pas m’être réveillé plus tôt. Aussi commençais-je à tirer sur la chaîne. Je tirais de toutes mes force, comme sur le collier malgré la douleur dans mon cou. j'essayais d’écarter les maillons... Mais rien ne fonctionnais.

Aussi essayais-je de faire céder la rambarde. J'y donnais des coup de pied. des coups de dents. Des coups de griffes. Des coups de tête. Je balançais tout mon corps dessus dans l'espoir de le faire céder. Mais rien n'y faisait.

Aussi, je vis une souris attiré par le pain. Elle en avait déjà mangé un assez gros bout. Et je dus me retenir de ne pas la gober sans même avoir retiré sa peau et ses os. Cette dernière, effrayé par mon boucan, pris un morceau de mie de pain et s'en alla. Je vis alors quelque chose briller sous le pain. Je pris l'objet métallique dans la main. C'était une clef...

Surprise, je l'essayais précipitamment sur le cadenas qui s'ouvrit. J'étais libre. Mais pourquoi m'avait-il donné cette clef ? étais-ce un piège ? Ou en avait-il eu marre de mon caractère ? le doute s'installa en moi, et je ne savais que croire...

Je vis alors que la porte était ouverte. Cela ne me disais rien qui vaille, il devait surement être quelque par sur le devant de la maison. Si je sortais, qui sais se qui pourrais m'arriver. Peut-être les esclavagiste étaient embusqué quelques pars, attendant que je sorte pour me capturer de nouveau afin de me revendre.

Je n'avais pas confiance. Aussi décidais-je je de cacher dans la maison. Je fonçais à la recherche d'une cachette et trouvais finalement un vieux passe-plat à l'étage, qui devait surement descendre jusqu'au RDC.

Je m'y glissais alors, à mis chemin entre les deux étage, attendant que mon "maître" quitte pour de bon les lieu à ma recherche pour sortir et m'enfuir de nouveau.

Du feu...
Les villageois sautaient, hurlaient en tenant leurs torches rouges. Ils les lançaient sur la maison. Leur maison. Celle qui les avait vus grandir, apprendre, jouer, pleurer et rire. Celle qui renfermait tous leurs meilleurs souvenirs. Ceux-ci partaient en cendres avec le cottage du Connemara. Le toi craquait en même temps que le crépitement meurtrier du feu. Soudain, le toit céda et s'effondra sur le reste de la massure. les villageois avaient reculé pour l'éviter. C'est alors qu'Hurricane ne put s'empêcher de laisser échapper un sanglot, qu'elle stoppa rapidement mais trop tard avec ses mains. L'un des assaillants l'avait entendue. Il appela les autres et tous vinrent dans leur direction.
Elian les guida vers la mer. Mais Shiori fut rattrapée.
-- "Mamaaaaann !!"
Mais ils l'emmenèrent tandis que quelques autres continuaient de les poursuivre.
Elian dut soulever son fils du sol pour l'empêcher d'aller vers eux. A côté de son frère adoptif, Hurricane regardait derrière elle en larmes.

Le soleil lui fit cligner des paupières. En se réveillant, avec peine, Gaël éternua.
Il sursauta en se rendant compte d'où il se trouvait et éternua à nouveau. Il s'était endormi dans l'étang. Lorsqu'il sortit, la peau de ses paumes et la plante de ses pieds étaient toout fripés. Il disparut dans un nuage de vapeur suffocante pour réapparaître devant le manoir. Là, il posa ses mains sur les murs. Les branches des arbres s'allongèrent et s'entremêlèrent sur toute la façade avant du manoir. Ensuite elles s'allongèrent pour aller couvrir toutes les fenêtres. Ceci fait, Gaël referma la porte, mais sans la verrouiller, et sourit en remarquant que le collier traînait par terre, sans personne au bout. Même le pain avait été mangé, semblait-il. Mais où était Kimyou. gaël monta à l'étage dans l'espoir de la trouver. Mais il s'arrêta en pleine recherche après être passé devant un miroir. Ses côtes saillaient fortement et il était plus maigre. Il devait avoir perdu du poids en allongeant la végétation autour de la maison. Même son cou et ses joues étaient creusées.
Enfin, il récupérerait cela plus tard.

-- Kimyoouu ? appela-t-il.

Je l'entendais marcher sous moi. Puis il monta les escaliers. Je me tenais dans le conduit, retenant mon souffle. Il devait surement me chercher ; Mais jamais il ne me trouverait. Jamais, il ne le fallait surtout pas !

- Kimyoouu ? entendis-je.

La voix se rapprochais. Et moi, je m’empêchais de trembler. J'avais peur d’être découverte et le moindre faux mouvement risquait de me trahir. J'attendis un long moment. Je l'entendais à l'étage. il fouillait les pièce. C'était ma chance.

Je me laissais doucement glisser jusqu'au RDC dans le passe-plat, sans un bruit et m'approchais de la porte. Je l'ouvris. Par bonheur, elle n'étais pas verrouillée.

Je vis donc la parfaite occasion de m'enfuir par où j'avais été enfermé.

Tandis qu'il ouvrait chaque porte de chaque pièce, de chaque placard, observait chaque coin, chaque fissure, mais sans penser au monte-charge, il lui sembla un moment entendre un faible bruit de métal puis de pas. Il s'arrêta, ne fit plus aucun bruit. Le silence revint.
La porte n'était pas fermée mais les feuillages et les branches barraient l'entrée. Le seul moyen de passer était de les couper. Visiblement, Kimyou n'était pas à l'étage. Elle se trouvait donc forcément au rez-de-chaussée, peut-être même à la cave. Pour ne pas risquer de faire de bruit, Gaël se téléporta dans le salon. Mais il n'y avait de toute manière, aucun meuble, aucun coin assez grand ou sombre où elle aurait pu se cacher. Où pouvait-elle se trouver ?
C'est alors qu'il pensa au monte-charge. Il alla en vitesse dans la cuisine (pas encore bien aménagée d'ailleurs). Le monte-charge était en effet ouvert, mais vide. Pourtant, il était fermé la veille. Elle s'y était donc bien cachée. Et, sans qu'il s'y attende vraiment car c'était bien en évidence, il la trouve dans le hall d'entrée, devant la porte ouverte.

-- Kimyou. Trouvée !

Il avait dit ça en riant, d'un ton presque enfantin. Comme si tout ceci n'était qu'un jeu de cache-cache entre deux amis de longue dates, ou un frère et une soeur. Il alla ramasser son katana dans un coin du hall et passa la sangle accrochée au fourreau sur son épaule gauche puis en dessous de son côté droit. Après quoi, il marcha calmement vers Kimyou.
Ses cheveux étaient encore trempés et ses habits collaient juste un peu moins, mais il n'avait plus froid. Juste le nez d'un gris un peu plus foncé. Sans doute l'équivalent d'un humain ayant le nez plus rouge lorsqu'il est enrhumé.

-- Je t'avais dit que je t'emmenerais quelque part aujourd'hui. Tu n'aurais quand même pas gâché cette sortie, si ?

Ouvrant la porte, je vis les Branchage. Je ne pus stopper mon élan et tombait assise, sur le sol. Mais comment étais-ce possible ?! Non... Ça ne pouvait pas être vrai ! Je frappais le bois. le griffais. J'arrachais quelques branches à coups de dents. Mais c'était trop tard.

- Kimyou. Trouvée !

Sa façon de dire cela comme un enfant me fit froid dans le dos. Je fis volte-face, agacé et très légèrement effrayé. J'étais dans le pétrin jusqu'au cou et ne savais comment m'en sortir. Je le vis prendre de nouveaux son arme et s'approchais de moi. Je reculais. Cette fois-ci, mon expression n'était plus tout à fait neutre. J'étais en rage et aussi quelque peu désespéré et essayais tant bien que mal de garder mon calme.

- Je t'avais dit que je t'emmenerais quelque part aujourd'hui. Tu n'aurais quand même pas gâché cette sortie, si ?

Maintenant une distance de sécurité entre nous, mes yeux fixaient les siens et surveillaient ses mouvements. Je me sentais perdu et désorienté. Comment faire pour sortir d'ici ?! toutes les issues devaient être bloquées.

- Vous ne m'avez toujours pas dit où nous allions, dis-je, prudemment.

Je croyais de moins en moins à mes chances de quitter ses griffes.

Gaël l'avait caché en croisant les bras lorsqu'elle avait remarqué sa présence, mais son torse était couvert de griffures et de plaies ensanglantées. Il aurait dû mettre un dessus noir. En tout cas, elle semblait le craindre, par terre comme un enfant cherchant à fuir un danger, à se terrer dans un coin dans l'espoir de ne pas se faire remarquer. Au départ, il avait pensé lui faire la surprise, mais elle était si méfiante que c'en était à la limite du réalisable.

-- Je pensais t'emmener à la mer. Je voulais t'y montrer quelque chose... Au cas-où, non, je ne compte pas te noyer sauvagement ou aller te perdre au large pour te faire bouffer par des requins mangeurs d'hommes.

Mais quelle méfiance. Ou en était-ce seulement ? Elle était peut-être simplement paranoïaque. Néanmoins, Gaël eut une moue compatissante l'espace d'un instant. A un moment ou à un autre, ils étaient tombés dans la même galère. Ils avaient juste eu des chemins différents. Elle avait sans doute elle aussi perdu des proches.
Dans un soupir (il soupirait beaucoup ces derniers jours), Gaël alla chercher un sac à dos vide et le remplit de certains objets qui se trouvaient dans l'une des caisses de déménagement pas encore déballées. Cela pourrait leur être utile.
]hors RP => Ca te dit qu'on continue le rp ailleurs ? =P]

Je n'avais jamais vue la mer. Ni la plage... Et cela m’intéressait pas mal. Seulement je n'avais aucune envie d'y aller avec quelqu'un ; et encore moins avec lui. La moue légèrement boudeuse et méfiante, je le regardais faire. Et je ne comptais pas baisser les bras. J'allais profiter de cette sortie pour "me perdre dans les flots". Lui faire croire à ma mort serait la meilleur des façon qu'il me laisse en paix, non ?

Surement ma dernière occasion de rejoindre la monde libre.

[Hors RP : Vouii, Vouii x) Je te laisse commencer ? ಠwಠ]

[hors RP => ben tiens ಠwಠ]