Elle s'écroula sur un banc, fatiguer, mal au pied, elle commençait à désespéré de sa situation. Elle était perdu, son portable ne marchait plus, elle ne connaissait même pas le numéro par cœur. Elle qui était si optimisme était trop fatiguer pour se montrer joyeuse. Son sourire était définitivement effacer pour la soirée. Prenant doucement son visage entre les mains elle s'efforçait de ne pas s'écrouler en lame. Elle avait froid. A moitié nue sous son manteau, elle rêverait d'un bain bouillant en ce moment même.

Ce qu'il s'est passé ? Mio Sakomi était venue à Uruk remplacer une collègue tombé malade. N'ayant pas besoin d'elle à Britania, elle en profita pour voir d'autre partie de l'ile en se rendant à Uruk. Mais... elle n'aimait pas cette ville. Elle dut faire les livreuses alors qu'elle aurait tellement apprécié faire les serveuses au restaurant. Elle ne connaissait pas cette ville, on lui avait donné un plan mais, il était totalement inutile. Lors de sa livraison elle s'était une première fois perdu, tentant de trouver la bonne maison parmi les résidences... elle arrivait donc en retard, le repas froid... et elle ne fut pas payer. En repartant en direction du restaurant elle se perdit encore... ne reconnaissant pas les rues qu'elle avait empruntées. Habiller en orientale sous son manteau, elle tenta t'appeler une collègue pour qu'elle la guide à distance... mais son portable était en panne de batterie, se rendant compte qu'elle avait oublié de le charger depuis.

Sans moyen de communication, elle se retrouva coincer dans ce quartier dont elle ne connaissait pas les noms des rues... Elle avait erré longuement… la fatigue l’envahissant, trouvant les rues particulièrement longues… mal au pied dans ses chaussure trop petite, elle due s’assoir sur un banc pour se reposer.

Moi regard le sol avec tristesse, frissonnant de froid, serrant ses bras contre elle espérant se réchauffer un peu… elle entendit ensuite du bruit.

Certains doivent s'imaginer que la vie d'un Empereur est faite de frivolité et d'amusement constant... si c'était le cas avec le prédécesseur de Hveorun, cela ne l'est plus avec lui. Le démon est businessman et s'occuper d'Uruk s'avérait être une tâche particulièrement ardu et tout aussi distrayante. Perdu dans de nombreux papiers relatant pour la plupart l'avancé des travaux qu'il avait entrepris, Hveorun ne voyait pas passer le temps dans son bureau... réfrigéré. La seule pièce de l'île, avec les chambres froides des restaurants, abattoirs et autres entrepôts, dont la température lui était tout ce qu'il y a de plus agréable. Il faut dire que le démon est plus habitué aux températures glaciales qui régnaient dans son "pays" natal qu'aux températures parfois chaotique d'Uruk. Cependant, même si la journée il évite de sortir trop longtemps dehors, la nuit est d'une telle fraicheur que ses balades se font à ce moment du jour.
Ainsi, lorsque l’horloge fit retentir la 8ème heure du soir et que l'estomac du démon lâcha un légère plainte pour lui signaler la présence d'aucune chose comestible à digérer, le démon rangea ses papiers puis sortit de la pièce. A peine avait-il fais un pas dehors que ses habits changèrent instantanément passant d'un costume décontracté à un costume noir de soirée avec, autour du coup, une longue écharpe en ce qui pouvait être considéré comme de la soie. Après avoir passé un petit coup de fil, il prit sa canne et descendit au sous-sol de l'immeuble où l'attendait une voiture.
Même si le démon adorait l'air moderne avec son lot de surprise et de nouvelle technologie, en matière d'automobile, il était resté coincé en 1930. La voiture qui se tenait devant lui venait tout droit de cette époque. C'était une Duesenberg Model SJ Beverly à la carrosserie noire et immaculée. Petit souvenir de son passage à Chicago en 1930 après avoir vu cette voiture au salon automobile qui s'y tenait. Un objet de collection qui n'a subis que de très rare modification au fils des ans. Ainsi, après avoir pris place à l'arrière du véhicule, le démon donna au chauffeur leur destination pour la soirée. Deux fois par semaine environ, Hveorun allait manger au restaurant pour se montrer surtout et pour goûter à l'une des meilleurs cuisine qui lui a été donné possible de manger. Le restaurant était assez loin de la tour et cela n'était pas plus mal. Ainsi, le démon pouvait passer un peu de temps à contempler sa ville depuis ses rues et non pas depuis le 160° étage.
C'est ainsi que pendant sa petite "promenade", le démon posa ses yeux sur une jeune fille assise à un banc. Il tapota l'épaule du chauffeur et celui-ci ralentit pour finalement s'arrêter devant la jeune fille. Caché par les vitres teintés de la voiture, le démon observa pendant quelques minutes la personne assise au banc et vu la mine qu'elle tirait, cette dernière semblait plus que perdu. Cette pensée fit sourire le démon puis il décida d'ouvrir la portière et de sortir à l'air libre. Lorsqu'il fut enfin debout sur le sol poussiéreux d'Uruk, il prit une grande bouffée d'air avant de s'avancer vers l'inconnue. Affichant un sourire sincère et légèrement enjôleur, le démon demanda :

« - Vous me semblez perdu Mademoiselle... Avez-vous besoin d'aide ? »

Je levais les yeux, et une voiture se gara devant moi. Une voiture... qui ne se faisait plus depuis bien avant ma naissance. Mais ce qu'elle était classe. Sa peinture noire, son design particulièrement soigné de l'époque, imposant sa présence avec respect et beauté. Moi qui n'étais pas une professionnel des véhicule, je ne pouvais pas nier à quel point celle-ci me tapait dans l'œil. Mais j'étais intrigué. Elle s'était arrêtée devant moi, comme ça... sans raison particulière. De plus il ne se passait rien pendant un moment avant que... avant qu'un homme décide d'en sortir.

Cet individu était aussi classe que ça voiture. Une parfaite harmonie entre l'objet et l'Homme. Je... je ne pouvais pas ignorer la beauté de la scène... même mai yeux, par impolitesse se montrait particulièrement admiratifs. Mais voyant mon manque de tact face à cet inconnue, je rebaissais les yeux, serrant mon sac contre moi et me callant contre le dossier du banc. Que me voulait-il au juste ? Je me suis montrer impoli en le fixant ainsi mais... il devait certainement attendre quelque chose de moi... Puis lorsqu'il me posa la question. Par reflexe, je me levais pour faire respectueusement face à mon interlocuteur et le regarda timidement, souriant faiblement...

"Et... et bien... en effet... Je me suis perdue."

J’avais un peu honte de moi, je me rendais compte que mon sens de l'orientation laissait à désirer...

"J’ai... j'ai effectué une livraison mais je n'ai pas réussi à retrouver mon chemin, ce n'ai pas ma ville ici... voyez-vous ?"

J’eu vraiment un sourire gêner. Il devait sans doute me prendre pour une gourde, une maladroite, une incapable. Que faire ? Je ne savais même pas s'il allait m'aider ou non... que faire ? Je sentais que j'allais passer une grande partie de la nuit dehors... si je ne mourrais pas de froid.

"Je ne... je ne veux pas m'imposer, ne vous sentez pas obliger... même si... oui... est-ce cela serais possible ?"

J'avais honte de mon audace... ma mère m'aurait punit pour avoir osé une telle chose, surtout devant un homme aussi bien habiller. Que faire que faire ? Il m’avait proposé après tout. Je le regardais avec des yeux à moitié apeurer et honteuse d'oser lui demander. Je souriais également en espérant que cela passerais beaucoup mieux avec un petit sourire... qu'elle idiote...

Lorsque la jeune fille confessa son inaptitude à retrouver son chemin, le démon lâcha un petit sourire amusé malgré la totale détresse que l'humaine, qu'il avait en fasse de lui, dégageait. Il était amusé non pas par pur plaisir sadique mais plutôt à cause de la cocasserie de la situation. L'humaine continua ensuite de parler, évoquant qu'elle s'était perdue après avoir effectuer une livraison dans une ville qui n'était pas la sienne. C'était idiot de ne pas avoir pris un plan surtout que les rues d'Uruk sont pour la plupart un vrai dédale mais la faute devait surtout revenir à son patron. A mesure qu'elle ouvrait la bouche pour expliquer sa situation, Hveorun voyait de plus en plus à quel point cela la gênait et il trouvait sa mignon... il fallait dire que l'humaine avait un certain charme qui ne laissait pas le démon de marbre. Ainsi lorsqu'elle prit un instant pour trouver ses mots, le démon la regarda plus en détail.
Ce qui le marqua le plus rapidement était sa tenue. Une tenue que porte les danseuses de la ville, légère et volante, qui n'avait aucun autre but que celui de montrer le plus de chaire possible pour attiser la convoitise et la fascination. Peu d'hommes savent résister aux femmes d'Uruk et surtout pas lorsque ces dernières portent ce genre de tenues et qu'elles dansent la Raqs al sharqi. Une danse très ancienne qui avait pour base le fait d'invoquer la déesse de la fertilité pour qu'elle possède le corps de la femme avant que celle-ci ne s'offre à l'homme. Cependant, le démon pensa que si la jeune femme portait cette tenue, c'était pour une toute autre raison.
Après avoir détaillé son accoutrement étrange, il se porta sur le reste. Elle avait de longs cheveux blonds ainsi que de très beaux yeux verts, elle était mince, plutôt petite et des formes assez avantageuse que la tenue qu'elle portait mettait particulièrement en valeur. Décidément, le démon venait de faire une rencontre très intéressante. Il arrêta de la parcourir du regard lorsqu'elle reprit la parole, hésitante, lui demandant si cela ne le dérangeait vraiment pas de l'aider. Avec un sourire enjôleur, Hveorun lâcha :

« - Mais bien sûr que cela ne me gêne pas de vous aider. Je suis un gentleman et puis vous n'avez pas à vous inquiétez, lorsqu'on ne connait pas Uruk, il est très facile de se perdre et avec les travaux d'aménagement engagés par l'Empereur, je ne crains que même certains des habitants se perdent. »

Le démon laissa filer un léger rire entre ses lèvres, il se sentait lui aussi un peu bête avec ses grands travaux qu'ils avaient entrepris et les quelques soucis que ces derniers pouvaient causés. Cependant ces derniers seront bientôt inexistant lorsque les travaux seront enfin terminés. Il reporta son attention sur la jeune fille puis il déclara :

« - Je vous en prie, installez-vous dans ma voiture, vous devez mourir de froids dans cette tenue. »

Hveorun lui tendit la main pour la faire entrer.

« - Oh et je me nomme Hveorun. Et vous Mademoiselle ? »

(je vais écrire a la 3eme personne, je commence a perdre l'habitude d'écrire en "je")

Attend, elle avait bien entendu ? Em... empereur ? Oula... oulala... L'empereur d’Uruk l'avait prise dans sa voiture ? SA voiture ? Elle ne l’avait encore jamais rencontré auparavant, ni même jamais vu. Elle ne pensait pas qu'il aurait une telle apparence. Une apparence si... séduisant. Elle l'imaginait plus moche, gros, limite barbue. Et limite pas humain du tout. Quel étrange impression de le voir ainsi à ses côtés. Au bien sur elle n'était sur cet ile que depuis peu, c'était sans doute pour cela qu'elle ne ressentait guerre de respect envers lui. Enfin, qu'elle n'en avait pas autant que les autres envers lui. Elle se sentait plutôt... mal à l'aise... encore plus qu'elle ne l'était déjà mais... autant ne pas le montrer. Soyons simplement surpris d'apprendre une telle nouvelle.

Il enchainait rapidement sur un repas possible. Avec elle. De la faim ? Oui c'est vrai qu'elle avait faim, elle n’avait pas mangé depuis ce midi en fait. Mais c'était seulement au moment où il le faisait remarquer qu'elle s'en rendait compte. Son ventre ne gargouillait pas mais.... c'était presque ça.

"Et bien..."

Elle montrait une hésitation. Ce qui était sans doute normale en vue des circonstances. Elle prit quand même le temps de réfléchir et sourit à nouveau en se disant qu'il s’agissait sans aucun doute une occasion à ne pas raté. Elle lui sourit à nouveau, même si elle était un petit fatiguer par la soirée.

"Je suppose que je ne devrais pas refuser une proposition pareil. Je dirais même que cela m'est impossible car en vérité. Je meurs de faim. Oui cela me plairais beaucoup."