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 Y a les esclaves normaux, et puis Elles... |PV|

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MessageSujet: Y a les esclaves normaux, et puis Elles... |PV|   Y a les esclaves normaux, et puis Elles... |PV| EmptyLun 28 Nov - 15:46

Cela faisait combien de temps, qu'elle était dans cette cage pourrie ? Bon, elle n'était pas réellement sale, histoire de pas trop saloper la marchandise, il fallait l'avouer. Mais pas de chupa et surtout pas de vodka... Qu'à cela ne tienne, elle avait pris la place de cette bouteille fort sympathique. Maliko était bien décidé à saouler tout le monde. Particulièrement ses geôliers qui s'étaient plantés de victime au cours d'une de ses soirées. Comment ? C'était très simple... Rares étaient les personnes qui pouvaient rivaliser face à sa connerie. Bon, elle prenait quelques coups de soleil de leur part, elle devait avouer...

D'ailleurs depuis combien de temps n'avait elle pas vu cet astre ? Un mois peut être. Un mois qu'elle fréquentait un autre soleil. Bien différent, qui ne la ferait pas bronzer malheureusement, mais qui la faisait rire et garder le sourire, dans cette ambiance lugubre. Bon, ce soleil là, ne saura sans doute jamais qu'il en était un, c'était tellement mieux de l'enquiquiner, et lui piquer sa bouffe. De côté là, elle était franchement bien tombée. On leur avait même dit qu'elles ressemblaient à des soeurs, se chamaillant mutuellement, et pourtant elles semblaient inséparables. Au point, que Maliko repoussait les potentiels acheteurs avec sa stupidité accrue, pour ne pas être séparée d'Abygaëlle qui avait reçu très rapidement le surnom de « Bibine ». La demoiselle se demandait comment auraient été les choses, si elle avait rencontré cette dernière dans le monde « normal ». Oui, parce qu'être esclave, c'est tout sauf normal. Avoir un collier autour du cou comme un animal de compagnie, l'agaçait. Même si elle ne laissait rien paraître, donnant l'impression de s'en foutre, ou de ne pas se rendre compte de la situation. Cependant, le titre d'esclave, ne la gênait pas, bien au contraire, elle laissait dire, sans broncher. L'étiquette que les gens fixaient n'était pas son problème, ils la prenaient pour telle, soit, tant qu'elle ne changeait pas, ça lui importait peu. En fait, tant qu'elle ne se sentait pas prisonnière dans son propre esprit, on pouvait l'appeler de tous les noms, Maliko passerait au dessus, sans même s'en rendre réellement compte, tellement cela lui était devenue naturelle. Bon... Après, être passé d'adorable petite fille, à petite garce, en passant par catin, pour être polie, ça aide, forcément...

Et à force d'être enfermée jours et nuits, l'alcoolique avait très vite trouvé les bons côtés... Pas besoin de payer pour avoir la bouffe ô combien délicieuse, ni le logement ô combien luxueux, ni l'eau ô combien fraîche. Ironie quand tu nous tiens... Et pourtant, cette dernière ne semblait pas vouloir bouger de son trou... Malgré les cris de détresses, de douleur, de tristesse, et les appels à la rébellion qui ne l'intéressait même pas. Bah oui, ils veulent la faire comment la rébellion avec les pieds et poings liés ? Ils étaient un peu cons les gars pour dire ça. Mais à force, c'était devenu le quotidien de Maliko. Désormais, aussi banal que d'entendre les voitures de New Haven, c'était simplement un bruit de fond.

C'était comme... Faire de la musique avec ses chaînes, tout en chantant faux, et en ayant le droit à des insultes aussi bien des gardiens que des autres prisonniers qui ne la supportaient pas. Et la seule chose que Mali' répliquait c'était un « Z'êtes jaloux, c'tout ! » avant de continuer inlassablement jusqu'à ce qu'on ne lui dise plus rien... Oui, elle aimait emmerder le monde. Où qu'elle soit, ça sera toujours ça. Et celui qui l'avait capturé devait désormais s'en mordre les doigts, et c'était bien fait pour lui. Enfin, s'il était là...

-Bibiiiiiiiinnnneeeee, j'en ai marre, j'ai un coup de déprime, je sais pas comment faire chier mon monde ! De façon originale, tu vois... J'ai pensé à balancer le pain qui ressemble plus à une brique, mais j'ai peur que ça pète les barreaux, tu vois... Après on va dire que je détériore les biens publics et on va me jeter en prison... Quoiqu'on y ait déjà, mais ça reste pas drôle, je suis sûre qu'on peut tuer quelqu'un avec ça. Après le coup de couteau, ça sera le coup du pain... Et t'imagines, tu vois monsieur barbe blanche et il te demande « comment t'es morte, mon enfant ? » et t'es obligé de lui dire « Je me suis prise un bout de pain sur le crâne » il va se demander si tu te fous pas de sa gueule... C'est vraiment une mort de merde quand tu y penses, c'est comme se prendre une cuvette de toilette dans la gueule et en crever. C'est triste quand même.

Maliko regardait attentivement son bout de pain d'un air sérieux en fronçant les sourcils, le soupesant, et jouant un peu avec, l'air de dire qu'elle n'était vraiment pas sûre que c'était réellement du pain.

-Passe ton pain, je suis sûre qu'il est plus frais...

En fait, elle n'attendit même pas la réponse de sa voisine, passant sa main, et récupérant l'objet de sa convoitise, tout en se cognant contre les barreaux en râlant dans sa barbe en disant qu'ils auraient pu élargir les espaces entre les barreaux et que tout le monde ne s'appelait pas passe-partout. Et puis, elle examina ledit objet se demandant si les gardiens ne faisaient pas un peu de favoritisme, et il lui semblait bien que celui de sa collègue était bien meilleur. En fait, c'était exactement les mêmes.

-Favoritisme, je suis sûre que c'est à cause des seins. Y a pas d'autres explications, je suis toute sage, et innocente.


Tout le monde y croit forcément... Surtout elle en fait, puisqu'elle savait qu'elle pouvait être pire que la reine des pestes. Mais, on peut toujours être pire, rarement meilleur. Elle lança un regard noir à Abygaëlle qui faisait plus rire qu'autre chose, avant de lui tirer la langue.

-Cache ta poitrine, sale pioute, tu triches !

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